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L’Afrique veut tirer le plus grand profit de ses ressources et produits bruts  

Un marché africain intégré serait lucrative pour les producteurs africains.

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Elderly african woman and young man use phone and credit card

L’Afrique veut parler business, cependant l’accès aux investissements compétitifs reste un obstacle majeur. 

Les dirigeants africains se sont mis d’accord sur l’idée de créer une zone de libre-échange qui permettra la libre circulation des personnes, des biens et services sur le continent afin que le commerce africain puisse prendre de l’ampleur.  

Leur Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui vise à connecter les marchés africains, se veut une plateforme dédiée aux entreprises pour accéder à un marché africain intégré de plus de 1,3 milliard de personnes avec un PIB de plus de 3,5 milliards de dollars.  

La Coupe d’Afrique du commerce et de l’industrie 

La Foire commerciale intra-africaine offre un espace axé sur la finance et les investisseurs, un marché d’expositions, un sommet de haut niveau, une masterclass, des spectacles live, des rencontres de réseautage et salon des acheteurs, ainsi qu’une plateforme interactive en ligne et un programme de l’UA pour les jeunes startups. 

Lors de la 2ème édition de la Foire, à Durban en Afrique du Sud, en novembre 2021, l’organisation a annoncé que Abidjan accueillerait en novembre la 3ème édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2023).  

À Abidjan, ce forum panafricain, qui met l’accent sur la transformation des produits bruts et qui réunit des milliers de participants et des milliards de dollars de contrats commerciaux, serait lucrative pour les entreprises du secteur de cacao.  

« La Coupe d’Afrique des nations se tiendra en janvier 2024 en Côte d’Ivoire. Déjà en novembre 2023, le pays organisera la Coupe d’Afrique du commerce et de l’industrie. Tous les grands joueurs internationaux seront présents pour parler de création d’emplois, de business à l’échelle du continent ». 

Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce

Africa Cocoa beans

Présentant les grandes lignes dudit évènement, Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme a souligné l’intérêt et les enjeux pour la Côte d’Ivoire d’abriter une telle foire, qui permettra à la Côte d’Ivoire d’amplifier son rayonnement sur l’ensemble du continent africain. La ville d’Abidjan, dit-il, sera l’endroit où il faut être pour parler de business. 

La Côte d’Ivoire est le premier producteur de cacao dans le monde, soit environ 45 % de la production mondiale. Cependant, environ 80 % de son cacao est exportée vers l’industrie chocolatière européenne. IATF présenterait une occasion unique à l’industrie chocolatière locale ivoirienne ainsi qu’aux producteurs de cacao des autres pays africains.  

Une occasion manquée 

En mars 2023, alors que les préparatifs devraient se lancer, le Gouvernement ivoirien annonce qu’il n’était plus en mesure d’accueillir l’événement en raison de difficultés à se conformer à certaines exigences liées aux conditions d’accueil.   

Le Rwanda avait également renoncé, en mai 2021, à l’organisation de la deuxième édition de l’IATF qui a finalement été confiée à l’Afrique du Sud. 

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